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 LINGUISTIQUE APPLIQUÉE, DIDACTIQUE DES. LANGUES

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PostSubject: LINGUISTIQUE APPLIQUÉE, DIDACTIQUE DES. LANGUES   LINGUISTIQUE APPLIQUÉE, DIDACTIQUE DES. LANGUES I_icon_minitimeWed 8 Aug - 5:21

LINGUISTIQUE APPLIQUÉE, DIDACTIQUE DES LANGUES, LAQUELLE EST PRIORITAIRE DANS UNE CLASSE DE FRANÇAIS PRÉLIMINAIRE?
Y. O. Tijani, Ph.D
Department of French
University of Ilorin, Ilorin, Nigeria.

Quote :
Résumé
Le nouveau mode de recrutement des étudiants dans les classes de français à l’Université (remedials) ne va pas sans conséquences sur la limite d’élasticité des compétences de l’enseignant non averti. Cet article trouve que la linguistique appliquée et/ou la didactique du français langue étrangère seraient d’importance dans cette période de crise. Et si cela en est le cas, faut-il adopter la linguistique appliquée exclusivement ou s’agripper d’une façon unilatérale à la didactique des langues?


Introduction

Le manque d’étudiants dans les classes de français pousse les autorités des départements de français des Universités à varier les modes de recrutement. Aujourd’hui, l’Université peut admettre à travers les classes préliminaires (remedials). Auparavant, à l’université d’Ilorin, avec le recrutement à travers le JAMB, on avait qu’un, deux ou au plus trois étudiants en première année. Aujourd’hui, en année préliminaire on a recruté plus de 60. Sûrement plus de la moitié sera retenue.
De deux à soixante étudiants: on peut parler d’explosion de la population des étudiants dans la classe! Et cette situation a ses conséquences dont la recherche de voies et moyens pour un enseignement adéquat. L’auteur de cet article, à travers son expérience, trouve que seule la linguistique appliquée s’offre comme une solution à de telles larges classes où, par exemple, minimiser les interférences et marier la linguistique au communicatif doivent être de rigueur. Mais, quand l’on pense aussi au fait que ces étudiants qui arrivent sont souvent sans aucune connaissance préalable du français et qu’ils paraissent psychologiquement instables, il faut alors considérer aussi la didactique des langues. Faut-il sacrifier l’une pour l’autre ou les adopter toutes?

1. Le recrutement hâtif mais nécessaire

Des Collèges d’Education aux universités, les étudiants de français se comptent au bout des doigts. Pourtant tant d’agences ont besoin de mains-d’œuvre qui devront, par surcroît, pouvoir communiquer en français. Des sociétés privées françaises opérant sur le sol nigérian sont obligées de recruter une main-d’œuvre plutôt francophone (des pays francophones limitrophes). Pourtant les départements de français étaient menacés de fermeture. C’est une tragédie. Pour en finir, il fallait former des étudiants qui n’ont aucune base de français.
Et les classes de français souvent désertes se raniment. A l’Université d’Ilorin par exemple en 1997, 1998 et 1999, on avait respectivement deux, un, un étudiants en première année. En 2000, la section française comptait en première année treize étudiants dont deux seulement avaient goûté au français. Bien qu’on ait un programme établi pour une telle classe panachée, le corps enseignant ne cessait de se réunir pour prévenir toute crise du processus de l’enseignement – apprentissage. Recruter pour remplir les classes est souhaité. Mais former des étudiants de français ratés risquerait d’incriminer les professeurs.
Des sources authentiques (Village Français de Badagry par exemple) certains des départements qui ont su ainsi gorger leur classe de français, finissaient par produire des étudiants de français qui laissent à désirer. Leur échec dépend de l’explosion de la population estudiantine devant un effectif invariable de professeurs, sans doute l’approche adoptée pour dispenser les cours en serait pour quelque chose. L’auteur de cet article qui est l’un des enseignants de ce type de nouvelles classes de français, voit plutôt comme facteur principal l’ignorance de la linguistique appliquée et de la didactique des langues. Mais que traduisent ces deux concepts par rapport à l’enseignement de ces classes hors-norme?



2. Linguistique Appliquée: Définition et Pertinence

Selon Py (1996:13)
Quote :
La linguistique appliquée est une activité de recherche qui étudie le langage en tant qu’il intervient de manière centrale dans diverses pratiques sociales telles que l’enseignement et l’apprentissage des langues, les migrations, l’éducation (principalement en milieu plurilingue).

Cette définition nous renseigne sur les fonctions multiples de la linguistique appliquée. Ce n’est pas seulement dans l’enseignement des langues secondes que la linguistique appliquée est utile. Mais ce qui lui est capital, c’est la substance sur laquelle elle s’applique: la langue cible dans le cas des bilingues ou des plurilingues. Familiariser les apprenants d’une langue seconde à ce qui la diffère de leur langue maternelle en termes de sons, de paradigmes et de syntagmes, est l’objectif primordial de la linguistique appliquée.
Selon Politzer (1965:12) les contributions de la linguistique appliquée à la vulgarisation d’une langue seconde sont entre autres: comparer les analyses linguistiques de la langue sources à celles de la langue cible afin de pouvoir mettre en exergue les difficultés de l’apprenant, décrire la langue cible pour faciliter son apprentissage et élaborer les règles de son parler. Mais le linguiste appliquée doit s’assurer que l’acquisition de la langue cible va de pair avec les attitudes attendues. Politzer conclut en affirmant que la linguistique appliquée est cette partie de la linguistique qui a pour objectif de planifier et de présenter les aides. De même, elle permet une analyse profonde des langues contemporaines.
Coste (1996:21) nous affirme que c’est avec l’apparition de la linguistique appliquée aux Etats-Unis en 1984 que l’apprentissage des langues a été facilité pour les soldats américains. De même, il met l’accent sur le fait que l’adoption de la linguistique appliquée par la France a eu pour développement positif la modernisation “des études sur les langues et leur enseignement”.
Py, Politzer et Cose, selon ce qui précède, nous ont permis d’apprécier l’importance de la linguistique appliquée dans une école de masse et avec des apprenants acquérants une langue qui n’est pas la leur. Les convictions de l’auteur de cet article se justifient alors du fait que la linguistique pourrait aider à minimiser les difficultés de l’apprentissage d’une langue étrangère. Mais, selon Politzer, la linguistique appliquée ne nous aidera pas à concevoir une méthode qui nous permettra de faire de nos apprenants de compétents locuteurs en langue cible (ici le français). Donc, une réserve s’émet à l’égard de la linguistique appliquée. Ne pourrons-nous pas alors considérer la didactique des langues?

3. La Didactique des Langues: Définition et Pertinence

Selon Robert (1993:640), le mot “didactique” est adapté du mot grec “didaktikos” qui lui-même provient de “didaskein’. Selon la même source, “didaskein” signifie “enseigner”. Ainsi la didactique des langues est considérée comme “une théorie et méthode de l’enseignement”. Dans un avant-propos sur des travaux de didactique Cyr (1996) déclare qu’avec

Didactique des langues secondes ou étrangères (…) mous sommes mieux renseignés sur le rôle de l’apprenant et sur le poids relatif de divers facteurs cognitifs et affectifs intervenant dans le processus d’apprentissage d’une langue seconde.

En paraphrasant Cyr (op, cit), la didactique est une discipline qui a pour champ d’investigation la classe de langue étrangère. Elle accorde la priorité aux interactions qui se voient comme interactions sociales. La didactique permet d’interpréter les phénomènes en relation avec les processus d’enseignement- apprentissage. Le profil de l’apprenant est un facteur clé chez le didacticien.
Avec ce qui précède, l’on comprend que la didactique s’intéresse à tout ce qui se passe en classe. Ainsi, elle permet de comprendre les apprenants et tout ce qui les concerne sur les plans émotif et cognitif.
La didactique tient compte de l’apprenant, de la langue seconde, des contextes d’apprentissage et d’enseignement. L’apprenant étant formé du physique, du psychologique et du philosophique, l’éducation physique, la sociologie, la psychologie et la philosophie font partie des ses points de repère. L’attitude, le code (langue) et le psyché de l’apprenant sont des facteurs primordiaux pour la didactique des langues. En un mot, la didactique est pluridisciplinaire et ne se suffit pas.
Ainsi, la performance de l’apprenant qui nous est chère en français, dépend des facteurs socio-économiques agissant sur l’apprenant. La disposition au cours, la capacité de rétention relève de la didactique. La réussite d’un apprenant dépend aussi de sa vision du monde; un étudiant membre d’un groupe de voleurs prendrait l’apprentissage comme une peine perdue; les acquisitions de ce monde lui venant du vol à main armée. En un mot, la didactique des langues se sert des données de la linguistique appliquée, de la sociologie, de la philosophie et de la psychologie pour arriver à ses buts.

4. Linguistique Appliquée et Didactique des Langues: la priorité?

L’exposé ci-dessus nous enseigne que la linguistique appliquée permet d’observer des discours qui circulent dans la classe de langue, ou les discours des apprenants ou des bilingues au sein des réseaux sociaux auxquels ils participent (Py 1996:13). De même, on perçoit que la linguistique appliquée fait usage des méthodes linguistiques pour atteindre ses buts. C’est l’usage de l’observation et l’interprétation de cette dernière en termes linguistiques qui priment en linguistiques appliquée.
La didactique des langues quant à elle apparaît telle une discipline qui prend base en classe. La personne de l’apprenant, le code qu’il apprend et les contextes philosophique et sociologique qui permettent le bon cours du processus de l’apprentissage sont les facteurs auxquels s’intéresse la didactique des langues. Elle fait usage d’autres disciplines comme la psychologie, la philosophie, la sociologie et la linguistique appliquée ainsi que leur méthode de travail pour atteindre ses objectifs.
On s’aperçoit que par sa nature dans le processus de l’enseignement-apprentissage, la didactique est vaste tandis que la linguistique appliquée est un domaine restreint.
La population estudiantine de nos départements de français est une population variée, formée de toutes pièces.
D’après notre ancienne façon de recruter on n’avait affaire qu’à deux types d’étudiants: ceux issus des écoles secondaires et ceux venant des Collèges d’Education. Aujourd’hui, ceux qui forment le bloc des classes préliminaires et de la première année sont des étudiants qui, souvent, arrivent parce qu’ils n’ont pas réussi à aller ailleurs. Ils acceptent leur sort souvent en se résignant. Donc, sur le plan psychologique, il faut vraiment travailler. Là, enseigner seulement la langue ne suffit pas. Il faut stabiliser psychologiquement les étudiants, sinon cette population risquerait de se réduire. Il faut que les étudiants comprennent qu’ils n’ont pas mal fait d’avoir choisi d’apprendre le français. Certaines erreurs faites proviennent des distraction ou d’une vie tumultueuse vécue par certains des étudiants en ce stade d’adolescence.
Apprendre le français à ce stade, c’est aussi apprendre à vivre, apprendre à se comporter, que la linguistique appliquée ne peut à elle seule offrir. C’est alors là où réside l’importance de la combinaison des deux: la linguistique appliquée et la didactique. Que le linguiste appliqué devienne didacticien et vice-versa.

5. Récapitulation

Avec ce nouveau système de recrutement dans les classes de français à l’Université, il faut de nouvelles mesures. Sûrement, tout professeur de français à l’Université est un chercheur. Nous ne doutons pas de l’habileté de tout professeur de français à devenir didacticien. Par sa nature, le professeur de français d’Université est un linguistique appliqué en formation. Qu’il tourne aussi vers la connaissance de l’individu qu’il enseigne, de son caractère psychique par exemple.

Conclusion

Parler de discipline prioritaire, à notre avis, serait une manifestation d’extrémisme. La linguistique appliquée et la didactique des langues vont de pair. On ne peut pas enseigner sans méthode surtout quand on a affaire à des étudiants très différents comme nous témoignons aujourd’hui. L’étude française au niveau préliminaire débute maintenant à l’université. Que les professeurs de français s’arment et en linguiste appliqué et en didacticien pour ne pas former un tas ridicule d’étudiants devant les parents et surtout les employeurs de main-d’œuvre.

Références
• Corder, S.P. (1987). Introducing Applied Linguistics. Aylesburg: Penguin Books.
• Coste, D. (1996). “La linguistique appliquée: en revenir ou y revenir” in La Linguistique Appliquée en 1996 : points de vue et perspectives. Actes du Symposium organisé par la COFDELA, Université de Grenoble, Janvier, pp. 19-41
• Cyr, P. (1996). Les Stratégies d’apprentissage. Paris, Clé International p. 116
• Lanchee, J. Y. (1976). Psycholinguistique et pédagogie de langues, Vendôme, Presses Universitaires de France.
• Peytard, J. (1982). Littérature et classe de langue, Français langue étrangère. Paris, Hatier-Credif.
• Politzer, R. L. (1965). Teaching French: An Introduction to Applied Linguistics. Lexington, Massachusetts, Toronto, Xerox College Publishing.
• Py, B. (1996). “Les apports de la didactique à la linguistique” in La Linguistique Appliquée : points de vue et perspectives. Actes du 1er Symposium organisé par la COFDELA Université Stendhal-Grenoble III 18, 19 et 20 Janvier, pp. 11-18
• Robert, Le Nouveau Petit (1993). Le Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française. Paris, Dictionnaires le Robert, p. 640.









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