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 Cours sur la maladie suite au DTS Blanc

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PostSubject: Cours sur la maladie suite au DTS Blanc   Cours sur la maladie suite au DTS Blanc I_icon_minitimeSat 12 Jun - 17:14

Cours sur la maladie suite au DTS Blanc


Par dalloways
- 16:40, mercredi 10 mars 2010


..










I.
Maladie
et médecine



Expérience du
soignant
: pour le soignant, la maladie correspond à un ensemble de
causes ; lui-même a une action sur ces causes et se montre capable de
guérir.


Or le malade est une
personne :
cettedimension
est un élément qui vient contrecarrer l’expérience du soignant et
introduire un
élément qui rend la médecine non strictement scientifique. Le malade en
effet
ne se réduit pas à sa maladie, il a une expérience de vie et par
conséquent des
failles, des fragilités, des forces psychologiques différentes selon les
personnes.


La maladie ne touche pas les personnes de la même
façon :
la capacité de résistance est différente selon les personnes. Cette
capacité
échappe à l’évaluation scientifique (pas mesurable) d’où une dimension
psychologique à prendre en compte (voir les effets placebo, les actions
psycho-somatiques, les effets des groupes de paroles…).


Aussi la maladie n’est pas un fait scientifique
mais un fait social (liée au ressenti)


II.
Etre
malade et avoir une maladie



1)
On
doit faire la distinction entre le corps sujet et le corps objet :



Corps-objet è
matériel / Corps-sujet è
corps vécu, sentiment d’exister lié aux émotions et sensations
ressenties
(sens).


2) La
maladie affecte le corps vécu
:
les émotions/les ressentis que causent douleur
(qui est localisée, de l’ordre de
l’avoir)
et souffrance (qui est généralisée à la
totalité de la
personne, de l’ordre de l’être).


3)
La
maladie affecte le rapport au monde de l’individu :



Avoir Dans un
premier temps (maladie aigüe) :
autonomie du sujet remise en cause = rapport au monde temporairement
modifié


Etre Dans un second
temps (maladie chronique) :
vulnérabilité du sujet absolue, confiance ébranlée dans la durée,
bouleversement
du monde.


III.
Expérience
subjective et réalité de la maladie.



1) Il
peut ne pas avoir recouvrement de l’un
et de l’autre
: maladie imaginaire (hypocondrie), fatigue sans cause
organique.


2) Maladie
qui évolue sans que le malade se
sente malade
(discordance corps/psychologie)


3) Les
« petites » maladies qui n’empêchent pas le malade d’être inséré
socialement donc non visible socialement donc non reconnu.


IV.
Donner
un sens à la maladie



1)
Lorsque
la société donne un sens à la maladie :



-
La maladie = sens culturel,
représentation
sociale. La société pense la maladie selon ses propres codes et valeurs
culturelles.


-
Exemple des épidémies : changement du
regard social, l’épidémie est d’abord un fléau de Dieu (châtiment divin)
puis
un fléau social.


-
Toutes les maladies s’imprègnent
d’une « mythologie »
particulière selon le moment et les circonstances. Exemple de la
dépression
(maladie des génies et des artistes donc pb pour faire reconnaître la
dépression chez un ouvrier).


2)
Lorsque
l’individu donne un sens à sa maladie :



2.1. La
maladie vécue comme destructrice :



La maladie une violence
qui est
faite = voilà comment l’individu ressent la maladie car exclusion
sociale
(métier) isolement et inactivité è
mort sociale.


Cette perception de la
maladie
comme destructrice repose sur 3 aspects de la maladie que la personne ne
peut
pas supporter : inactivité, dépendance, exclusion sociale.


Cette conception a des
conséquences fortes sur l’observance thérapeutique.


Le malade peut alors
être dans l’hésitation
entre nier sa maladie (refus des soins, du recours au médecin) et
l’impuissance
qui le rend passif (se « laisse aller »).


2.2. La
maladie vécue comme libératrice :



Le malade ressent la
maladie
comme une rupture avec le quotidien, une occasion de replacer des bases
fondatrices oubliées, de redonner un sens à une vie qui n’en avait plus
ou qui
ne se préoccupait pas de l’essentiel.


La solitude,
l’inactivité :
bénéfiques car permet une mise à distance des codes et des valeurs
sociales


La maladie devient alors
pour la
personne dans cette perspective un révélateur : l’individu a
l’impression
de se retrouver soi-même.


Au plus fort de cette
conception,
on a même l’idée que le malade s’ouvre à l’autre, que la personne
développe une
expérience exceptionnelle, un vécu qui enrichit : la maldie devient
comme
une possibilité d’évasion.


2.3. La
maladie vécue comme un métier :



Cette conception prend
sa source
dans la connaissance de la maladie et l’idée qu’au final la lutte contre
la maladie
s’apprend, se prépare.


Le malade redoute la
maladie mais
il l’accepte et trouve dans cette acceptation les forces morales pour la
combattre :
supporter la maladie, surmonter la maladie è participation, implication,
volonté.


La maladie devient alors
un
métier : rôle du médecin/rôle du malade.


Le rôle du malade =
inclusion des
caractéristiques actuelles de la relation patient/médecin :
activité/écoute partage du savoir/connaissance de ses droits.
TOPIC : Cours sur la maladie suite au DTS Blanc  SOURCE : Linguistic Studies ** http://languages.forumactif.org/
Signature : langues.
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